Mégas feux canadiens : les infrastructures aidées par l’instrumentation OBS4CLIM ont pu améliorer leur travail commun

Les infrastructures de recherche françaises ACTRIS-FRICOS-FRIAGOS ainsi que AERIS ( le pôle national de données et de services dédié à l’atmosphère sein de l’écosystème Data Terra), ont suivi en temps réel l’arrivée en France des panaches de fumée issus des méga-feux canadiens de juin 2025. Une mobilisation conjointe qui a permis de documenter, à différentes altitudes et échelles spatiales, la composition et l’impact atmosphérique de ces événements extrêmes.

Depuis le mois de mai, le Canada a été ravagé par des incendies de forêt qui ont consumé plus de 3,2 millions d’hectares. Ces feux ont généré d’immenses panaches de fumée, poussés par les courants atmosphériques jusqu’en Europe. Début juin, ces masses d’air, chargées d’aérosols et de fines particules, ont été observées au-dessus de la France. Les infrastructures de recherche françaises, notamment ACTRIS-FR, ICOS-FR, IAGOS et AERIS, se sont mobilisées rapidement pour effectuer un suivi et des analyses atmosphériques de haute précision grâce, notamment, aux instruments du projet OBS4CLIM.

Grâce à ses stations in situ et lidar (notamment ATOLLSIRTAPic du MidiCOPDD), ACTRIS-FR a permis de détecter de fortes concentrations de suie jusqu’à 13 km d’altitude. De son côté, les plateformes d’ICOS-FR ont enregistrés à la surface des pics inédits de monoxyde de carbone (CO), en particulier autour du 10 juin, ainsi qu’un signal particulier de dioxyde de carbone (CO₂) lié aux écosystèmes nord-américains touchés par les feux.

Ces observations croisées révèlent l’intérêt d’une approche coordonnée entre infrastructures de recherche pour étudier l’impact des feux extrêmes sur l’atmosphère et la qualité de l’air en France et en Europe. Cette synergie scientifique témoigne de l’importance des grands instruments d’observation pour répondre aux défis environnementaux contemporains. 

L’article complet peut être retrouvé ICI, sur le site d’ACTRIS FR.

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